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| | 1er decembre journée mondiale contre le SIDA | |
| | Auteur | Message |
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Elihu Admin
Messages : 5117 Date d'inscription : 07/05/2010 Localisation : guadeloupe
| Sujet: 1er decembre journée mondiale contre le SIDA Sam 1 Déc - 9:20 | |
| Bonjour bien-aimés.
D'abord les tristes chiffres :
- 34 millions [31,4 millions - 35,9 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde.
- 2,5 millions [2,2 millions - 2,8 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH
- 1,7 million [1,5 million - 1,9 million] le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida
Ces chiffres ne comprennent pas la Chine car dans ce pays c'est la maladie des homos donc de la honte, le mariage Gay c'est pas pour demain dans le pays qui considère les homos comme des malades mentaux .Cela nous ramène à une des premières personnes qui monta sur la scène mondiale pour alerter des dangers du Sida en 1980 : le pasteur baptiste Joseph Doucé.Pour ceux qui l'ignorent il était un pasteur engagé pour la défense des minorités sexuelles , qui fut assassiné en 1990 sur ordre. Beaucoup y ont vu le châtiment de Dieu en milieu évangélique, pour celui qu'on appelait le "pasteur porno". 22 ans après l’État qui ordonna son exécution s’apprête à légaliser le mariage gay et lesbienne, drôle de hasard. - Citation :
1987, année où j'ai rencontré Joseph DOUCÉ et le CCL que j'ai fréquenté jusque à la fin, en 1990. Il y avait deux ans que j'avais les coordonnées du CCL que j'avais trouvé dans un livre sur l'homosexualité que m'avait prêté un ami. Il y avait quelques pages sur la “transsexualité”. A l'époque, j'avais 25 ans, je me considérais comme un monstre, un anormal, je me sentais coupable et j'avais honte. Après l'échec d'une tentative de psychothérapie pour changer mon sentiment d'être un homme, j'ai joint le CCL. Quand j'ai appelé, c'est Joseph DOUCÉ qui a répondu. Je bégayais tellement j'avais peur de dire l'objet de mon appel. Quand j'ai réussi à lui dire que je voulais devenir un homme, il a ri et m'a rassuré. Pour la première fois, je ne me sentais pas jugé, on me prenait tel que j'étais. Après avoir raccroché, je me suis senti plus léger. J'avais rendez-vous quelques jours plus tard, un samedi. Par la suite j'ai fréquenté le CCL dont je suis devenu membre. J'ai fréquenté le CCL, un peu moins assiduement en 1989-1990. J'y étais très souvent le seul garçon trans'. J'y ai aussi rencontré l'une de mes meilleures amies qui devenait femme. Les réunions des divers groupes (homo, lesbien, trans', sadomaso, pédophile) étaient ouvertes à tous. http://syndromedebenjamin.free.fr/accueil/joseph-douce.htm
Dans l'inconscient collectif chrétien, le SIDA demeure le châtiment de Dieu sur l'homosexualité, ainsi que sur l'adultère des hétéros. En somme Dieu serait plus scandalisé par un homme qui fait l'amour avec un autre homme, et peu scandalisé par un homme qui torture à mort un autre homme puisque ce dernier ne subit pas de châtiment. Il est assez amusant de voir tout ces défenseurs de la cause de Dieu manifestant dans les rues contre les homos, alors qu'ils sont totalement absent pour soutenir Amnesty International dans son combat contre la barbarie. Logiquement si on a du zèle pour l'un, on devrait l'avoir également pour l'autre.
Heureusement que Dieu n'est pas un homme et voir autant de gens mourir dans d'atroces souffrances ne lui fait pas plaisir. Je pense que dans quelques temps il révélera à un chercheur l'antidote qui guérira, comme on guérit d'un rhume, car tous s'accordent à reconnaitre que le SIDA est en passe d'être résolu.
Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés? Voulez-vous avoir égard à sa personne? Voulez-vous plaider pour Dieu? S'il vous sonde, vous approuvera-t-il? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme? Certainement il vous condamnera, Si vous n'agissez en secret que par égard pour sa personne. Job 13 v 7-10
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| | | sanisse
Messages : 2408 Date d'inscription : 08/05/2010 Localisation : Guadeloupe
| Sujet: Re: 1er decembre journée mondiale contre le SIDA Sam 1 Déc - 10:43 | |
| +1 .Oui Elihu, je plussoie.
Ton message met en exergue que l'homme se croit intelligent, mais en somme, il est insensé. En fait, c'est qu'il est méchant.Sa méchanceté l'aveugle et le prive d'être dans la cohérence. Puisse Dieu mous révéler les profondeurs de ce qu'est l'amour. Soyez bénis | |
| | | Elihu Admin
Messages : 5117 Date d'inscription : 07/05/2010 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: 1er decembre journée mondiale contre le SIDA Dim 2 Déc - 9:45 | |
| Bonjour bien-aimés.
- Citation :
- l'homme se croit intelligent, mais en somme, il est insensé.
OUI MA SOEUR, C'EST LA MÉCHANCETÉ DE SON CŒUR QUI LE REND STUPIDE. Ne voir dans le SIDA, au sens générique du terme, qu'un chatiment de Dieu sur les homos et les adultères : c'est oublié que des innocents naissent avec le SIDA. L'homme par nature ne voit toujours que dans un seul sens à la fois, pour regarder ailleurs il doit tourner sa nuque, malheureusement il y en a qui ont une nuque raide. L'enfant qui nait avec le SIDA n'a encore commis aucun péché, certains diront qu'il subit le chatiment de ses parents car devenu adulte il commettra le meme péché.
Dieu prévient le mal à la racine !
Donc on en revient que dans l'inconscient collectif chrétien toute dénomination confondu et même dans ce Message : le "péché" c'est le sexe. On peut être mauvaise langue, hypocrite, orgueilleux, avare, manipulateur, etc de bassesses : ce n'est pas grave du moment qu'on ne touche pas au sexe. Dans l'inconscient collectif chrétien le péché sexuel est l'équivalent du blasphème contre le Saint-Esprit, voir chez certains religieux plus grave que le blasphème. Dieu ne nous a pas tous fait naitre attirés par le sexe opposé, comme Dieu ne nous a pas tous fait attirés par les gens du même age que nous. Certains de mes frères diront que le diable me possède pour écrire un tel blasphème, or c'est oublié que des hommes naissent avec un vagin et des femmes avec un pénis. C'est bien Dieu qui les a fait ainsi. Que dire maintenant des gens qui naissent aveugle , sourd , muet , sans bras, sans mains ou sans jambes ? Certains diront que ce n'est pas Dieu qui les a crée ainsi mais c'est le diable, ou le péché ! Donc si Dieu n'est pas le créateur de tout ce qui vit c'est qu'il en existe un deuxième, alors : qui est-il ???
Satan !
Depuis quand la bible dit que Satan est un créateur ???
La bible dit justement l'inverse :
Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Éternel, je fais toutes ces choses. Que les cieux répandent d'en haut Et que les nuées laissent couler la justice! Que la terre s'ouvre, que le salut y fructifie, Et qu'il en sorte à la fois la délivrance! Moi, l'Éternel, je crée ces choses.
Malheur à qui conteste avec son créateur! -Vase parmi des vases de terre! -L'argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n'a point de mains?
Malheur à qui dit à son père: Pourquoi m'as-tu engendré? Et à sa mère: Pourquoi m'as-tu enfanté?
Ainsi parle l'Éternel, le Saint d'Israël, et son créateur: Veut-on me questionner sur l'avenir, Me donner des ordres sur mes enfants et sur l'oeuvre de mes mains?
C'est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l'homme; C'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. Es 45 v 7-12 Les moqueurs répondront :Donc ce n'est pas la peine de prier Dieu de guérir l'aveugle, le muet, le sidéen, le cancéreux, etc ,etc, etc puisque c'est vouloir s'opposer à la volonté divine qui les a créé ainsi ???Le même Dieu qui créé l'aveugle est celui qui le guérit , il en est de même du sidéen. Celui qui a créé l’extérieur a également créé l’intérieur.Si je n'accepte pas ce que je suis et je voudrais être ce que je ne suis pas, cela ne fera qu'entrainer la haine pour le Créateur et non l'amour pour mon Créateur. Le défi que beaucoup d'hommes et de femmes connaissent c'est celui qui consiste à transcender ce qu'ils sont, en acceptant que Dieu les aime comme ils sont quelque soit ce qu'ils sont et font.Agée le Messager de l'Eternel, transmit au peuple le Message suivant de la part de l'Eternel :"Moi, je suis avec vous, l'Eternel le déclare." Ag 1 v 13
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| | | Elihu Admin
Messages : 5117 Date d'inscription : 07/05/2010 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: 1er decembre journée mondiale contre le SIDA Lun 3 Déc - 9:11 | |
| Bonjour bien-aimés.
Hier à l'émission dominicale un pasteur fustigeait les homosexuels, en affirmant que le mariage gay amènera la malédictions sur le pays.
Pour lui les SDF qui mangent dans les poubelles, les enfants abandonnés par leur parents, les maris qui battent et tuent leurs femmes, les maires qui donnent du travail à leurs administrés du sexe féminin que si elles ouvrent leurs cuisses, les jeunes qui assassinent des jeunes pour quelques grammes de drogues, la loi des gangs, les patrons qui exploitent leurs employés, la destruction de la planète, etc,etc,etc : tout cela c'est une bénédiction.
Mais pour lui la malédiction viendra assurément par la minorité des gays et lesbiennes, en somme : tout sauf eux.
Un autre pasteur affirmait qu'un authentique enfant de Dieu n' a pas à acheter des capotes, car il ou elle doit vivre dans l'abstinence totale avant le mariage puis qu’étant une nouvelle créature. Donc par voie de conséquence : une personne se disant enfant de Dieu et achetant des capotes n'est pas un enfant de Dieu, mais du diable, Satan étant celui qui a poussé les hommes à faire des capotes pour pouvoir pécher.
En résumé on comprend qu'il vaut mieux attraper le SIDA, que de mettre une capote.
Lorsqu'on écoute des personnes qui affirment avoir reçu l'onction du Saint-Esprit pour être ministre de l’Évangile, on se demande si ils ont vraiment l'Esprit de Dieu.
Dieu a laissé tous les hommes libres de choisir la voie qu'ils veulent suivre, il invite seulement ces derniers à choisir la bonne voie, mais il ne l'impose à personne.
J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité Deut 30 v 19
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| | | Elihu Admin
Messages : 5117 Date d'inscription : 07/05/2010 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: 1er decembre journée mondiale contre le SIDA Mar 4 Déc - 7:36 | |
| Bonjour bien-aimés.
La Grâce de Dieu est là pour tous, même pour les personnes sidéennes, elles ne sont pas exclues de la puissance de Celui qui fit le paralytique se lever et marcher.
http://temoignages.online.fr/texte/temoignage.php?temoignage=58
Avertissement : Dieu agit comme Il veut avec qui Il veut. Ce qu’Il a fait pour moi, Il ne le fera peut-être pas pour vous. Je vous demande donc d’avoir de la sagesse. De grâce, si vous vous trouvez dans une situation similaire, cherchez la face de Dieu et Il vous conduira par Son Saint-Esprit. Qu’à la lecture de ces quelques lignes, vous soyez fortifiés et exhortés.
C’est en septembre 1994 que je découvris vraiment le Seigneur et que je m’attachai à une assemblée. 3 mois plus tard, en décembre, je prenais le baptême, reconnaissant Jésus-Christ comme mon Seigneur et Sauveur personnel. En août 1995, suite à une analyse de sang, je suis convoquée par le médecin. Il avait bien une heure de retard. J’étais seule avec une autre jeune femme dans la salle d’attente. J’aime bien discuter alors j’ai entamé la conversation et je lui ai parlé de ma foi en Jésus. A un moment de notre conversation j’ai ajouté avec une totale assurance : « si un jour j’ai le sida, je sais que Jésus me guérira car Il n’a pas changé, Il est toujours le même. »
Un peu plus tard, le médecin me reçut dans son bureau. J’ai tout de suite vu qu’il était mal à l’aise. Et comme il « tournait autour du pot », je l’ai un peu aidé en lui demandant d’aller droit au but. Sa réponse ne m’effraya absolument pas : tu es séropositive…
J’étais étonnée, oui. Aucun signe extérieur. Mais absolument pas troublée. J’avais déjà reçu l’assurance de ma guérison, de la même manière que l’assurance de mon salut.
Dés le début du mois de septembre, un suivi médical se mit en place. Le chef de la réanimation s’occupait de moi et devint donc « mon » médecin. A la lecture des résultats qui lui avaient été transmis, il m’avoua humblement : « un mois de plus et je ne pouvais plus rien faire pour toi. » J’en ai conclu que la maladie devait avoir déjà gagné pas mal de terrain… Il me prescrivit une première trithérapie à base d’AZT (les gros bleus) pour un mois. Ce mois écoulé, je referais des analyses et un bilan pour voir comment ça va.
J’ai fait part de ma foi au médecin dès le premier rendez-vous. Je lui ai dit qu’au travers de ma personne, il verrait un jour le miracle.
Pendant cette période d’ « essai », je priais le Seigneur de donner un appui concret pour ma foi. Chaque fois que j’ouvrais le buffet pour saisir les boites de médicaments, c’était comme si on me disait « ne les touche pas ». Si bien que je ne les ai pas pris, priant et louant Dieu.
J’élevais seule mon fils alors âgé de 4 ans. Des analyses lui ont été faites: il n’a rien.
Me voilà face à mon « nouveau » médecin pour les résultats donc du mois écoulé. Après lecture du bilan, il me dit avec un large sourire : « - C’est magnifique ! Les résultats dépassent mon espérance ! Je suis vraiment content… - Pardon ? dis-je en me penchant vers le rapport posé sur le bureau. - Oui ! C’est magnifique ! Tes défenses ont franchement bien remonté et… - Mais Dr, je n’ai pas pris mes médicaments… - Impossible ! Me répondit-il sûr de lui. - Non, je vous assure, je ne les ai pas pris… - Impossible ! Vu les résultats que j’ai là, tu les a obligatoirement pris ! - Non… - Si ! - Non, je vous assure que je ne les ai pas pris… Voyant que j’étais sereine et sérieuse, il continua : - Alors tu en a pris la moitié ! - 0 ! - Impossible… Les analyses montrent que tu as des traces d’AZT dans le sang… - Si vous voulez, je vous ramène la boite… » Gloire à Dieu ! Les 3 mois qui suivirent, je pris à heure fixe et sérieusement le traitement. Les résultats furent catastrophiques ! Cette fois le médecin soutenait mordicus que je n’avais absolument pas pris le traitement. Et pourtant, je ne mentais pas. Et là, franchement, je ne savais plus quoi faire. Les 3 mois qui suivirent je pris le traitement quand j’y pensais : parfois oui et parfois non. En fait, je ne savais pas trop ce que Dieu voulait que je fasse.
Je me trouvais devant ces deux réalités : Si je prends les médicaments, c’est un manque de foi. Si je ne les prends pas, il est écrit « tu ne tenteras point ton Dieu. »
De plus, je ne voulais pas qu’il y ait un climat de « guerre » entre moi et le médecin. Je voulais qu’un climat de confiance s’instaure… Aussi, comme je devais retourner le voir, je priais à ce sujet. Je demandais au Seigneur aussi de me dire ce que je devais faire par la bouche du médecin. Il est clair que je ne pouvais pas demander « conseil » auprès d’un frère ou d’une sœur en Christ.
Nous voilà donc déjà au printemps 1996. Je revois donc le docteur. Nous faisons la paix, nous nous embrassons bien amicalement (eh oui !) et avec sérieux il me dit : « - Puisque tu vas beaucoup mieux sans traitement je prends la responsabilité de te laisser libre de ne plus suivre de traitement. Crois-moi, cela est difficile pour moi de prendre une telle décision. Mais au moindre problème, je suis là. D’accord ? » Je hochai la tête affirmativement. Je savais que ce n’était pas la volonté du médecin mais celle de Dieu qui venait d’être prononcée. Notez que ce médecin, chef de réanimation en centre hospitalier est un excellent médecin très estimé. Il a un discernement professionnel remarquable et il a tout mon respect. Je l’aime beaucoup.
Je ne vais pas raconter tout ce que le Seigneur m'avait promis et de quelle manière, ce serait trop long… Simplement, dans un esprit de prière, le Seigneur me révéla un jour que j’allais être hospitalisée, que je ne pourrais plus marcher, mais que surtout il ne fallait pas que je m’inquiète. Deux ou trois fois dans l’année j’ai donc parlé à mon fils, qui avait alors 7 ans, de cela en insistant bien que Jésus s’occuperait de tout.
En mai 1998 la fièvre commença à m’envahir. J’ai eu de la fièvre, entre 38 et 39,5°, jusqu’en fin janvier 1999 et ce, quotidiennement. A tel point qu’au bout de quelques temps, je m’y étais habituée… En octobre 1998 je commençais à perdre mes cheveux. Je marchais et ils tombaient par poignées. A tel point qu’à plusieurs endroits, on pouvait voir des « trous » laissant apparaître mon crâne…
C’est à peine plus tard, fin octobre, que je fus prise de fortes quintes de toux. Impossible de m’en défaire. Mon généraliste me donna toutes sortes de sirops mais rien n’y fit. En parallèle, je manquais de plus en plus de souffle. A tel point qu’en fin janvier 1999, je me retrouvais inerte dans mon lit, ne pouvant plus bouger. Le moindre mouvement de la tête ou du corps provoquait de terribles strangulations intérieures, très douloureuses, et je suffoquais, n’arrivant plus à respirer. Je vous fais grâce de la douleur physique. Je ne pouvais plus m’occuper de mon fils. Il se réchauffait tout seul un plat au micro-onde.
C’était la dernière semaine de janvier 1999. J’envoyai mon fils chez une amie qui habitait juste en face. Très vite mon fils fut pris en charge par une famille de l’église et vraiment ce fut une bénédiction.
Le dimanche, un très cher ami vint me rendre visite. La porte d’entrée n’était pas fermée à clef. J’habitais au 3e étage d’un HLM. Quand il m’a vue dans cet état, il a eu peur et il est vite descendu à la cabine téléphonique appeler une ambulance.
C’est ainsi que je me retrouvais aux urgences de l’hôpital puis en réanimation. Mon cher docteur n’étant pas là ce dimanche. Mais le lundi je le retrouvais à mon chevet. J’étais branchée de partout. Je souffrais tellement que je me laissais faire par tous ces médecins… Les perfusions, les radios, et j’en passe… Evidemment, dès que mon médecin arriva, il ordonna une liste d’analyses. Le mercredi matin le verdict tomba : 100 000 copies virus contre 3 CD4 /ml (micro litre) de sang. Il s'agissait des chiffres du lundi révélés le mercredi. Je vous laisse imaginer combien de défenses immunitaires il me restait 48 heures après ces prélèvements... Pour info, une personne normale possède en moyenne entre 800 et 1200 CD4/ml (micro litre).
La radio pulmonaire révéla une Pneumonie à Pneumocystis carinii. Ce matin là, le médecin eut la lourde tache de prévenir mes parents de mon décès imminent. Ce qu’il fit. Il dit à ma mère, qui se trouvait devant mon lit, « je ne peux plus rien faire. Préparez-vous, elle part… »
Bien que je souffrais beaucoup physiquement, j’étais en paix. Ce mercredi-là, un interne d’origine turque est entré dans ma chambre, dossier en main. Il s’est assis sur la chaise qui se trouvait à gauche de mon lit, à moins de trois mètres, et bien que je ne bougeais pas trop la tête encore à cause des suffocations que cela entraînait, je pus voir dans mon angle de vision qu’il posa le dossier médical sur ses genoux et l’ouvrit. Puis il me dit avec beaucoup de gentillesse : « - Si vous désirez parler avec quelqu’un, la psychologue de l’hôpital est là… Je peux lui demander de venir vous voir… - Mais je vais bien moi ! Lui répondis-je avec une assurance qui le troubla. - Ah ? Mais vous voyez la vie comment vous ? - Mariée, 4 enfants ! Je tournai mon regard très doucement, de quelques degrés, en sa direction. Il était carrément stupéfait et son visage laissait paraître son interrogation. Comme il semblait attendre quelque chose, j’ajoutai : - Vous ne connaissez pas Jésus, vous… Il hocha simplement la tête en guise de non. Et je continuais : - C’est pour cela que vous ne comprenez pas. » Il s’est levé et est parti très franchement de la chambre, le dossier sous le bras, sans mot dire, complètement bouleversé…
J’ajoute en passant que jusque là seul mon pasteur, les anciens et deux ou trois frères et sœurs en Christ connaissaient mon état de santé.
Lorsque j’ai été hospitalisée, dès le premier jour, mon pasteur fut informé et une chaîne de jeûne et prières a été mise en place et ce, pendant les deux semaines d’hospitalisation. Donc l' « église » apprit à ce moment-là que j’avais le sida.
Et donc ce soir-là je vécus une expérience formidable. Inoubliable. Même les mots ne suffisent pas pour exprimer ce que j’ai ressenti. Il devait être près de 22h. Je ne dormais pas. Je me rendis compte soudainement que je n’entendais plus les bruits de l’hôpital (j'étais aux « soins intensifs en réanimation et c'est très « mouvementé »). Je ne sentais plus les odeurs. Et je ne sentais plus mon corps, et encore moins mes douleurs ! Quel bonheur ! J’étais remplie de paix à l’intérieur de moi mais aussi tout autour de mon corps. Comme si je baignais dans du léger coton qui épouserait mon corps en dedans et autour ! Ce fut particulier et magnifique. J’étais devant la porte de l’éternité. J’ajoute aussi qu’à ce moment précis, je n’avais plus aucun souvenir de mon enfant, de ma famille, ni des amis. Comme si ma mémoire avait été effacée ! C’est aussi à ce moment-là que je me rendis compte finalement que tout ce qui est terrestre est vanité… Je savais que Jésus était là, près de moi. Aussi lui dis-je : - Seigneur, je sais que tu es là. Ou Tu m’emmènes avec toi, Alléluia, ou Tu me laisses. Mais si Tu me laisses Seigneur, fais quelque chose parce que moi je n’en peux plus ! Puis je me suis endormie.
Le jeudi matin, lorsque j’ouvris les yeux, je m’aperçus, un peu tristement, que j’étais toujours à l’hôpital ! Mon cher médecin chef me demanda si oui ou non j’acceptais un nouveau traitement. Je répondis oui sans réfléchir : j’avais toujours terriblement mal dans mon corps et j’en avais franchement marre de souffrir. Je t’avoue que j’ai beaucoup pensé à Job, mais aussi à l’ecclésiaste !
Mon fils n’avait pas eu le droit de me rendre visite à cause de son jeune âge, pendant ces deux semaines d’hospitalisation. La paix de Dieu était sur lui : durant cette période, il avait même ramené des bons points de l’école ! Incroyable ! Merveilleux !
Durant cette période éprouvante, j’eus aussi d’autres soucis de santé tels que de nombreux aphtes jusqu’au fond de la gorge. Ils me brûlaient chaque fois que j’avalais quelque chose. Mon cher médecin me donna un traitement pour cela et en quelques jours, c’était règlé. Je précise que c’est justement lui le créateur de ce remède.
Dans le mois qui suivit ma sortie de l’hôpital, j’eus un œdème noueux. Mes jambes avaient doublé de volume et j’avais de la peine à marcher. Comme si cela ne suffisait pas, je me réveillais un matin les bras couverts de cloques transparentes. Pour couronner le tout, j’eus la surprise de découvrir un autre matin, devant le miroir, mon visage couvert de boutons rouges !
Evidemment, je décidais de retourner au service de réanimation. Je ne pouvais tout de même pas rester comme cela ! A ma grande surprise, je me retrouvai en slip tee-shirt dans le bureau et soudainement, plusieurs médecins firent irruption, suivi d’un photographe ! En fait, j’étais un cas complet. Déjà durant mon hospitalisation, il se passait des tas de choses tous les jours, je ne pourrais pas tout raconter dans ce témoignage que j’aimerais écourter. J’avais été surnommée par tout le service « le cas ».
Donc, on me prit en photo « pour la recherche lors des colloques » et je subis ensuite une biopsie de la peau sur le bras. En effet, les docteurs avouèrent « on n’a jamais vu ça » ! Début mars, un bilan sanguin fut à nouveau effectué, soit un mois après mon hospitalisation : plus que 200 copies virus par micro litre de sang ! Mon cher médecin m’avoua que cela le dépassait complètement et qu’il n’était pas facilement impressionné, tant il avait vu des choses dans son service.
Il m’a fallu environ trois mois pour arriver à lire à nouveau, je n’arrivais plus à me concentrer. Autant de temps pour réécrire et reconstruire ma mémoire au sujet du calcul. Je n’arrivais plus à trouver combien faisaient 100 :10…
Un peu plus tard, je retrouvais mon fils avec beaucoup de joie. C’est juste après cette épreuve que le Seigneur ouvrit les écluses des cieux sur ma vie.
Nous sommes maintenant en 2004. J’ai rencontré celui qui est devenu mon mari. J’ai eu un second enfant. Nous espérons en avoir un troisième, Dieu voulant, cette année. Le Seigneur m’a accordé l’extraordinaire privilège d’avoir une maison et un petit jardin. J’ai aussi passé mon permis de conduire et j’ai pu, par la grâce de Dieu, m’acheter une voiture.
Les médecins voulaient nous imposer une IAD (insémination artificielle avec donneur) lorsque je les ai informés de notre désir d’enfant. Nous avons refusé, comptant entièrement sur notre Seigneur. Bien que mon mari ne soit pas encore converti aujourd’hui, il a la foi !
Les résultats sont là, tels que je les avais proclamés au corps médical (mon cher médecin, le gynécologue, le généraliste, le pédiatre...) : mon mari n’a rien. Mon second fils n’a rien. Pourtant nous avons une vie de couple normale.
Je suis encore sous trithérapie aujourd’hui. Je peux dire que malgré les diffèrentes combinaisons que j’ai pu avaler, je n’ai jamais eu d’effets indésirables. Sauf le kaletra dont j’espère bientôt me défaire car il a la fâcheuse propriété de fixer les graisses dans l’abdomen et donc je suis un peu « déformée ».
Je n’ai jamais eu de nausées, ni diarrhées, ni autres fièvres, ni rien de tout cela depuis ma sortie d’hôpital. Aujourd’hui, bien que « sidéenne » depuis février 1999, le virus est régulièrement indétectable et mes CD4 sont à presque 500.
Je sais que la guérison arrivera le jour choisi par Dieu. J’ai pleinement confiance en Lui.
Je peux conclure en remerciant tous ceux qui ont prié pour moi, qui ont jeûné et ceux qui continuent de me porter en prière. La prière du juste a une grande efficacité, dit la Bible.
Je remercie encore le Seigneur pour ce témoignage que je peux vous partager. Il est à la Gloire de Dieu et que le Nom de Jésus-Christ soit loué et béni. J’avoue que cette épreuve a fortifié ma foi. Le Seigneur aurait pu m’emmener, et alors je serais décédée du sida aujourd’hui. Sauvée, je serais au ciel avec Lui au lieu d’être ici, sur cette terre. Je souligne que je n’ai pas demandé à rester…
J’attends ma guérison encore aujourd’hui, non comme un dû mais comme une promesse. Durant toutes ces années, l’ennemi a tenté plusieurs fois de me voler cette foi-là. Il a échoué. Je ne manquerai pas d’ajouter à ce témoignage la guérison lorsqu’elle sera définitive et reconnue médicalement. Cela s’accomplira en temps et heure choisie par Dieu. Je Lui fais entièrement confiance.
Par souci de discrétion, je ne signerai pas mon témoignage. Néanmoins vous pouvez m’écrire à cette @dresse : [email=jesusmonsauveur@hotmail.com?subject=J%C3%A9sus,%20le%20Sida%20et%20moi]jesusmonsauveur@hotmail.com[/email] | |
Cette soeur a compris que seule la Foi en Jésus-Christ est sa guérison comme pour le paralytique.
Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons. Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards. Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus. Voyant leur foi, Jésus dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés. Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul? Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs? Lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu; remplis de crainte, ils disaient: Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges Luc 5 v 17-26.Dieu a tenu les orgueilleux religieux en échec , tout comme les orgueilleux scientifiques aujourd'hui, mais la simple grâce de Jésus a fait le nécessaire pour celui qui a une foi enfantine de faire confiance humblement à Dieu . Le guérisseur par excellence demeure Jésus-Christ, celui qui s'est chargé de nos maladies.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Es. 53 v 4-5
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